Manhattan 1969, un homme rencontre une femme et en tombe fou amoureux.
Dresde, 1945, sous les bombes des alliés, une femme meurt en mettant au monde son fils.
Le roman d’Adélaïde de Clermont-Tonnerre se construit sur cette alternance entre deux époques différentes, deux régions opposées du monde. D’un côté, nous découvrons l’horreur de la fin de la Deuxième Guerre mondiale, la déroute des civils allemands, l’opération secrète Paperclip, les tourments d’une jeune femme, Martha, qui essaye de protéger le fils de sa belle-sœur décédée sous les bombardements. De l’autre côté, nous suivons Werner qui, sous l’effervescence des années 70, vit une histoire d’amour passionnée avec Rebecca et réussit sa vie professionnelle en un tour de main. Cependant, sa rencontre avec la mère de la jeune femme va assombrir leur idylle…
Ce roman avait tout pour me plaire : un synopsis intrigant, deux époques intéressantes, cette question du « dernier des nôtres » qui restait en suspend, et en plus, le Grand Prix de l’Académie française 2016. Et pourtant, cette lecture m’a déçue. J’en attendais peut-être un peu trop car d’autres de mes amies de notre causerie littéraire ont pris beaucoup de plaisir à lire ce livre, mais je crois qu’il est légitime d’en attendre beaucoup d’un roman primé par l’Académie française.
Entre des personnages creux et antipathiques, une intrigue cousue de fils blancs, les clichés pseudo-romantiques et un style assez pauvre, j’ai quand même terminé le roman et été (un peu) surprise par le dénouement. Je n’irai pas jusqu’à dire qu’il s’agit d’une lecture désagréable mais l’ensemble est assez superficiel et ne mérite pas le bruit que l’on fait autour de ce livre.
A lire :
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Comme on regarde une série télévisée, l’intrigue nous tient en haleine et on a envie de connaitre la fin.
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Si vous avez envie d’une lecture fluide, sans grande réflexion.
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A l’ombre d’un parasol pour vous détendre.
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A condition de ne pas creuser plus loin.