Nos espérances est le troisième livre d’Anna Hope, une autrice que nous aimons beaucoup. A nouveau, elle signe un roman tout en finesse et plein d’humanité.
Dans l’ambiance londonienne des années 90, trois jeunes femmes, Hannah, Cate et Lissa, trinquent à leur amitié et à leur jeunesse. Toutes les trois très différentes, elles s’enrichissent au contact des autres, s’admirent sans jalousie. Elles sont pleines d’espoir et de projets pour l’avenir : amour, carrière, amitié, maternité.
Elles ont encore la majeure partie de leur vie devant elles. Elles ont fait des erreurs, mais rien de fatal. Elles ne sont plus jeunes, mais ne se sentent pas vieilles. La vie est encore malléable et pleine de potentiel. L’entrée des chemins qu’elles n’ont pas empruntés ne s’est pas encore refermée. Il leur reste du temps pour devenir celles qu’elles seront.
Les années passent, la trentaine s’installe. Certaines carrières décollent, d’autres touchent le sol. Les enfants arrivent ou parfois n’arrivent pas justement. Leur amitié résistera-t-elle au temps, aux jalousies, aux trahisons ?
Dans un va-et-vient entre présent et passé, Anna Hope nous entraine dans les pensées et le cœur de nos trois héroïnes et interroge la complexité d’être une femme à notre époque. Rapport au corps, désir d’enfant, carrière, matrescence, identité,… tant de questions que ces trois amies se posent, la réalité étant souvent bien différente des rêves.
Après Le chagrin des vivants et La salle de bal, j’ai été à nouveau transportée par la plume délicate d’Anna Hope. J’ai dévoré en deux jours cette belle histoire d’amitié entre trois femmes fortes et indépendantes.
Et ensuite, je demande. Je prie.
– Tu pries pour un bébé ?
– Oui, ma puce. Je le faisais.
– Faisais ? Et maintenant ? »
Sa mère s’avance, lui prend les joues entre les mains.
« Maintenant je prie pour ton bonheur, ma puce. Pour que tu sois heureuse. C’est tout.