Quatre couples, quatre saisons de la vie, quatre histoires d’amour. Il y a Louis, 15 ans, avec qui on se rappelle les premières promesses mais aussi les premières désillusions. Il y a Isabelle, 35 ans, qui après tant de déceptions ne croit plus en l’amour et s’interroge sur ce qu’elle est devenue. Il y a Monique, 55 ans, qui se cherche, rêve d’une nouvelle vie et de réinventer son couple qui doit s’adapter aux départs des enfants. Et enfin, il y a Pierre et Rose, 75 ans ,et 50 ans de mariage. Les interrogations sont derrière eux, il ne reste qu’une évidence : à deux, ils ne forment qu’un.
C’est l’été 1999, le dernier été du siècle et peut-être bien le dernier été tout court à en croire les prédictions de quelques illuminés. L’été c’est aussi la saison de l’amour, du premier amour et la plage du Touquet sert de décor aux destinées amoureuses de nos protagonistes qui évoluent sur fond de Hors Saison de Cabrel. Les fleurs et leur langage prennent également une place importante et permettent de dévoiler des sentiments que l’on n’ose pas avouer. Les trajectoires des personnages se frôlent, s’éloignent, se retrouvent dans un style élégant, poétique et l’on referme ce livre avec un sourire aux lèvres. Grégoire Delacourt nous fait vivre de belles histoires d’amour, pleines de douceur et de sensibilité, et nous rappelle que l’amour n’a pas d’âge.
J’ai aimé :
- L’écriture mélodieuse, poétique, douce de Grégoire Delacourt.
- Découvrir la signification de chaque fleur.
- La belle surprise que nous révèle Monique à la fin de son chapitre.
- Lire un roman d’amour qui ne tombe pas dans la niaiserie.
- Cette ambiance de plage du Nord que je commence à bien connaître. A lire après une promenade au Touquet !
L’amour c’est quand on peut mourir pour quelqu’un. Quand on a les mains qui piquent, les yeux qui brûlent, quand on n’a plus faim. Victoire, 13 ans.
Quelques années plus tard, j’ai rencontré un mari. Ne riez pas. Bien sûr qu’il était charmant. Beau même. De cette beauté que, nous les femmes, décelons chez un homme, lorsque nous avons faim. Il avait le regard, la voix, les mots maladroits ; il avait tous les pièges. Et après quelques nuits d’amour, quelques fièvres et autres douceurs, violences et baumes, je suis tombée enceinte. N’est-ce pas qu’ils sont drôles les mots. On tombe amoureuse, puis on tombe enceinte, puis on tombe de haut. Isabelle.
A lire aussi chez cet auteur: On ne voyait que le bonheur (coup de coeur!), La liste de nos envies.