Quel plaisir de se replonger dans un roman de Joël Dicker ! Si ce livre a reçu quelques critiques négatives, je n’ai, pour ma part, pas du tout été déçue. Nous retrouvons dans ce roman le héros de La vérité sur l’affaire Harry Québert, Marcus Goldman, mais il ne s’agit pas d’une suite à proprement dit. Ces deux livres sont tout à fait indépendants.
Joël Dicker nous entraine ici dans une saga familiale aux secrets les plus sombres. Marcus, qui cherche une idée pour son nouveau roman, va nous raconter l’histoire de sa famille en se concentrant sur ses cousins qui le fascinent au plus haut point. En effet, lui n’est qu’un Goldman-de-Montclair, vivant dans le New-Jersey, tandis que ses cousins sont des Goldman-de-Baltimore, la famille parfaite à ses yeux qui semble réussir tout ce qu’elle veut.
De souvenirs en souvenirs, il revient sur le gang des Goldman composé de son cousin Hillel, de Woody le fils adopté des Baltimore et de lui-même, sur Alexandra, leur amour de jeunesse, sur leurs rêves de célébrité et surtout sur le Drame, dont on ne saura qu’à la fin de quoi il s’agit. En se remémorant leur histoire, Marcus se rend compte que derrière la façade du bonheur, se cachaient jalousie, rivalités, incompréhensions, non-dits et que les Baltimore n’étaient pas aussi heureux qu’il le croyait. Le lecteur assiste, impuissant, à la chute des Baltimore et il devient très difficile de lâcher ce roman sans l’avoir terminé.
Découpé en cinq livres, ce roman s’articule autour du Drame et les incises temporelles permettent petit à petit de lever le voile sur les secrets et les mystères qui unissent cette famille.
J’ai aimé :
-
Retrouver Marcus Goldman et son humour.
-
Les formules « magiques » telles que A cette époque je ne savais pas que… ou Personne ne se doutait que… qui sont simples mais nous tiennent en haleine.
-
Les personnages très attachants.
-
Les nombreux rebondissements.
-
Lire ce roman d’une traite sans pouvoir m’en détacher.
Pourquoi j’écris ? Parce que les livres sont plus forts que la vie. Ils sont la plus belle des revanches. Ils sont les témoins de l’inviolable muraille de notre esprit, de l’imprenable forteresse de notre mémoire.
Il n’y a pas un Drame, mais des drames. […] Il y a eu des drames, il y en aura d’autres et il faudra continuer à vivre malgré tout. Les drames sont inévitables. Ils n’ont pas beaucoup d’importance au fond. Ce qui compte, c’est la façon dont on parvient à les surmonter.